1. |
Le chemin des montants
02:25
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2. |
Presque
03:50
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Paroles et musique :
Guillaume Arsenault
Un peu plus de soleil
Je serai braise
Un peu plus d’azur
J’irai au-delà
Pour l’atteindre
Il me manque un coup d’aile
Et le vent sera bientôt avec moi
Tourment et peine disparaissent de ma vue
Quand la marée me touche de son écume
Les grands rêves renaissent
aussitôt vécus
Oh bonheur! Quand ils dispersent la brume
Refrain
Pour toucher le ciel et être la flamme
Trouver l’étincelle de la propulsion
Le corps absorbé dans les flots de l’âme
Le coeur gonflé d’avoir destination
Refrain
L’ivresse d’y être presque grimpe à l’infini
Chaque sommet dévoile un point plus élevé
Mon ascension n’avait plus de sortie
Je me suis élancé pour apprendre à voler
Refrain
Et le vent sera bientôt avec moi
Et le vent sera bientôt avec moi
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3. |
Monstres
04:53
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Paroles et musique :
Guillaume Arsenault
Pour cacher mes ombres
J’ai dû me mentir
Dans des forêts sombres
Jeter des souvenirs
Enfouir mes décombres
Mes preuves à détruire
Dans des eaux profondes
Noyer mes délires
Caché dans ces ombres
Je les ai vus fuir
Et faire sauter des bombes
Pour me punir
Même si la poussière retombe
Elle ne peut couvrir
L’acouphène qui gronde
Cachés dans mes ombres
Ils semblent me dire
Nous sommes tes monstres
Tenter une amorce
Trouver la clé
De la cage de mon torse
Mâchoire déverrouillée
Je veux qu’ils se montrent
Deviennent des mentors
Contre les remords
Caché dans mes ombres
Je veux les ressentir
À travers mes ombres
Je cherche mes monstres
Avant qu’ils ne ravagent
Mes viscères et mes bronches
Je cherche mes monstres
Dans les engrenages
Bien et mal en quinconce
Je cherche mes monstres
Dans le décalage
Des questions sans réponses
À travers la brume
J’apprends à dompter
La force auto-immune
De monstres mutinés
Au bout de leurs cornes
Capteurs détraqués
Des pointes de douleur
À travers mes ombres
Chercher à guérir
Je cherche mes monstres
Je cherche mes monstres
À travers mes ombres
Je cherche mes monstres
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4. |
Courir
03:33
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Je cours et mon corps est un satellite
Par gravité, il ne fait que chuter
La courbe terrestre le garde en orbite
Je tombe vers l’horizon sans perdre pied
J’ai des visions que me transmettent des
drones
Des plans-séquences me survolent en
plongée
Dans ces images de la flore et la faune
Je vois en relief les humeurs de mes pensées
Je libère ma tête en bougeant mes pieds
Dans cette introspection panoramique
Je suis à la dérive de mes mouvements
Les longues et lentes distances sont
hypnotiques
Le parcours est sans fin ni commencement
Mon oeil est un chemin qui mène l’image
Jusqu’aux miroirs d’un kaléidoscope
En fuite par la fenêtre du paysage
J’accède à des effets psychotropes
Dis-moi qui es-tu et que fais-tu là?
Dans l’apesanteur de l’écho des bois
Je laisse derrière moi délibérément
Le temps qui se détache à chaque foulée
Respire l’éternité de l’instant
Découvre ce que je n’avais pas cherché
Dans le vent qui rend la route élastique
L’imprévisible m’aspire vers l’avant
Mon pouls, mes pas, mon souffle épousent le
rythme
Je libère ma tête en bougeant mes pieds
Je libère ma tête
Je libère ma tête en bougeant mes pieds
Je libère ma tête
Je libère ma tête en bougeant mes pieds
Je libère ma tête
L’agréable douleur de vaincre la gravité
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5. |
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Paroles et musique : Guillaume Arsenault
La partie de moi qui tremble
Fragmente l’écho et l’horizon
Prend les morceaux, les assemble
Pour élargir ma vision
J’en oublie tout ce que je cherche
Et trouve l’image au fil des mots
Sur la portée où se perche
La mélodie des oiseaux
La partie de moi qui tremble
S’agite et mes voiles se cambrent
Dans son regard se change le monde
Le chaos devient la beauté
La lumière se fait sur les ombres
D’un simple pas de côté
Son va-et-vient qui se balance
Me laisse et reprend des idées
À l’étale, j’ai la clairvoyance
Avant de tout inverser
Cette partie de moi est au creux de mon
ventre
Elle accompagne mes pas comme un
essaim d’abeilles qui chante
Et qui veut
Remanier la matière
Tanner des peaux de néants
En aspirer le sublime
Charpenter l’ordinaire
L’abriller de brillants des pieds jusqu’à
l’abime
Quand cette partie de moi s’étend
Le bonheur est inévitable
Je prends le chemin des Montants
Et rends la vie habitable
Au ciel mon tournevis étoile
Fixe des éclats de souvenirs
Des constellations de mémoires
Brillent pour animer l’avenir
Je construis des structures de phrases
Avec des 4 par 8 d’intangible
Je chauffe des pieds carrés d’extase
La poésie comme combustible
J’ouvre les portes de mes refuges
Aux sentiments sans domicile
Comme Noé avant le déluge
Je prévois des temps difficiles
Je m’éclaire en ouvrant des livres
Luminaire d’encyclopédies
L’inconscience appliquée m’enivre
Mes rêves deviennent des érudits
Que mes rimes soient utilitaires
Et donnent un sens à nos présences
Célèbrent les jours ordinaires
Et calment les vents d’impatiences
Je peins le portrait de l’invisible
Pour exposer l’inaperçu
Comme un geyser imprévisible
Je fais jaillir l’inconnu
J’aime imaginer que nous sommes
Des parcelles de divinités
Les morceaux d’un casse-tête qui forment
L’image de l’humanité
Je crée une toile, un jardin
Je mélange la terre, les couleurs
J’arrose le sol pour que demain
Ressemble au tableau du rêveur
Le printemps crèvera ses eaux
Et les fleurs seront ses enfants
Au baptême, une chorale d’oiseaux
Nous donnera la clé des champs
Je nourris de grands feux de joie
Avec mes embuches et mes peines
Le médecin m’a pris dans ses bras
Et m’a prescrit des poèmes
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6. |
Il a replu
04:25
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Paroles et musique :
Guillaume Arsenault
Quand un arbre à l’envers
Prend racine dans tes pleurs
Ses branches comme une
rivière
Coulent vers un fleuve
de fleurs
Il pousse sur les battures
Feuilles de contreplaqué
Des bourgeons à reliure
Aux pétales de papier
Plonge tes rames,
tes hameçons
Au courant électrique
Les lanternes des poissons
En seront explicites
Tes colibris puiseront
Aux nectars aquatiques
Les sédiments profonds
Des mémoires romantiques
Il a replu
Et tes pleurs ont rempli
le puits
Il a replu
Les turbines de ton coeur
En seront alimentées
Et le vent de ta peur
Portera des colliers
L’électrode de ton âme
Conduira l’intuition
La puissance de tes larmes
Remplira l’abandon
S’inventeront alors
Des respires enivrants
Des prières à ressorts
Des corps de sentiments
Des bateaux qui butinent
Des containers de beauté
Des outils sans routine
Qui redressent les clous
rouillés
Des valises revisseront
Les écrous de ton coeur
Des aimants étreindront
Tes sculptures de lueurs
Les vitraux de tes rêves
Repriseront la lumière
Tu cueilleras sur la grève
Des éclats d’imaginaires
Il a replu
Et tes pleurs ont rempli
le puits
Il a replu
Il a replu
Et tes pleurs ont rempli
le puits
Il a replu
Il a replu
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7. |
Percolateur
05:11
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Paroles et musique :
Guillaume Arsenault
Assis au café
Devant la page blanche
Je bois l’encrier
Inspire mon dimanche
Mon corps, sans bouger
Coule dans un voyage
Au dos d’un papier
Se forment les images
Je lance comme
un pêcheur
Les lignes de mon crayon
De la mer intérieure
Je remonte des poissons
Je prends mon souffle
et plonge
Pour comprendre
mes coraux
Les épaves qui me rongent
Mes trésors en morceaux
Je monte et descends, remonte
et descends
L’odeur du réchaud
Provoque l’ascension
À ma tasse, des mots
Attachent un ballon
De cette montgolfière
D’autres perceptions
Je peux tout refaire
D’une autre façon
Je laisse tomber mes sacs
Pour devenir astronaute
Je ne vois plus sur la carte
Le menu table d’hôte
Je mélange les distances
Et l’échelle des propos
Applique à l’existence
L’effet miroir en demi-dôme
Je monte et descends, remonte
et descends
Je monte et descends, remonte
et descends
Mes pensées, mes visions
Comme des poupées
gigognes
Deviennent des
proportions
Minuscules dans l’énorme
Je cherche l’infini
L’unité sans contour
Qui divise, multiplie
Le rythme du tambour
Assis au café
Je monte, je descends
Bois la Voie lactée
Aspire l’océan
Je monte et descends,
remonte et descends
Je monte et descends,
remonte et descends
Reflet de réalité
Au dos de ma cuillère
La serveuse vient
me parler
Je redescends sur terre
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8. |
Mes fleuves à la mer
01:14
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Paroles et musique : Guillaume Arsenault
Un peu plus de soleil
Je serai braise
Un peu plus d’azur
J’irai au-delà
Pour l’atteindre
Il me manque un coup d’aile
Et le vent sera bientôt avec moi
Qu’au temple résonne l’écho de mes prières
Le temps qui me porte prend son élan
J’amènerai bientôt mes fleuves à la mer
Mes désirs à leur débâcle du printemps
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9. |
Les feux du printemps
04:26
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Paroles et musique : Guillaume Arsenault
La mort comme instinct
de survie
Je suis pompier et pyromane
Je fais courir des incendies
Et mes foulées essoufflent
leurs flammes
Je crée des vides pour que
s’installe
Un printemps qui remplit
de fleurs
L’encre noire soufflée à
la paille
Sur le sol blanc des extincteurs
J’ai mis le feu à mes forêts
Pour que tu renaisses de
mes cendres
J’ai toujours su que tu
pourrais
Être plus forte sans avoir
mon ombre
J’ai mis le feu à mes forêts
Je ne te demande pas de
comprendre
Sur le sentier, je disparais
Et laisse mon corps se
distendre
J’ai mis le feu à mes forêts
J’ai mis le feu à mes forêts
J’ai mis le feu à mes forêts
J’ai mis le feu à mes forêts
Car les chemins qui me
traversent
Ont la mémoire qui se dégrade
Des trous évasés par
l’averse
Ravagent mes rêves qui
rétrogradent
J’ai mis le feu à mes forêts
Mes ruines ne pourront pas
te nuire
Je me désagrège sans
regret
Tu inventeras l’avenir
J’ai mis le feu à mes forêts
J’ai mis le feu à mes forêts
J’ai mis le feu à mes forêts
J’ai mis le feu à mes forêts
Que s’annihile l’inutile
Que la lumière lèche mes
entrailles
Que le flétri devienne fertile
Que bouille la sève de mes
entailles
Entends grésiller mes aiguilles
Le temps en péril se déforme
De la souche poussera
la brindille
Ho! Bien avant que je
m’endorme
J’ai mis le feu à mes forêts
J’ai mis le feu à mes forêts
J’ai mis le feu à mes forêts
Te laisse une terre meuble
comme du sable
Un grand tableau et une
craie
La fin est le début de la fable
J’ai mis le feu à mes forêts
J’ai mis le feu à mes forêts
J’ai mis le feu à mes forêts
J’ai mis le feu à mes forêts
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10. |
Plymouth Volare
03:52
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Paroles et musique : Guillaume Arsenault
Plymouth Volare bleu ciel
Dans la nuit de Noël
Déposer ma famille
À la porte de l’église
Plymouth Volare tout seul
Dans la nuit qui m’appelle
Rouler hors de la ville
Pour être tranquille
Loin des réverbères
Pour être seul avec la mer
Chanter sous la lune
Au bout du quai Évangéline
Assis sur la banquise
Ou dans le ventre d’une église
Le ciel est aussi grand
Plymouth Volare bleu sel
Dans la nuit qui me gèle
Réchauffé par les ondes
L’esprit en eau profonde
Plymouth Volare tout seul
Dans la nuit qui m’appelle
Le clocher est une antenne
Une prière pour que je revienne
Assis sur la banquise
Ou dans le ventre d’une église
Le ciel est aussi grand
Assis sur la banquise
Ou dans le ventre d’une église
Le ciel est aussi grand
En dedans
Plymouth Volare bleu ciel
Dans la nuit de Noël
Plymouth Volare bleu ciel
Plymouth Volare bleu ciel
Dans la nuit de Noël
Dans la nuit de Noël
Dans la nuit de Noël
Dans la nuit de Noël
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11. |
Fragments
04:05
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Paroles et musique :
Guillaume Arsenault
Et si on trouvait ça beau
Te voir quitter ton corps
Respirer le dernier moment?
Si on se rassemblait en
gang
Et qu’on se serrait fort
Pour amortir la mort
Et l’explosion d’émotions
Ça aurait l’air de quoi?
Qu’est-ce qu’il nous
resterait après?
Les fragments de ton vécu
Ne seront pas oubliés
On leur donnera de
l’importance
Quand on se les racontera
Chacun, sans se le dire
Se sentira en ta présence
Et ça nous fera sourire
De t’avoir vu t’envoler
ensemble
Autour de toi
T’envoler en morceaux qui
semblent
En nous
En moi
Et même si l’éclipse
Est un moment triste
Nous resterons heureux
Quand de la pluie sur la tôle
Où l’éclat d’une chanson
Viendra ressusciter le
temps
On revivra sur rewind
Les souvenirs sémaphores
De nos mémoires
magnétisées
Avec l’élan du Big Bang
Nous serons les météores
D’une constellation reliée
À un point de départ
Et si on trouvait ça beau
Te voir quitter ton corps
Respirer le dernier
moment?
Si on se rassemblait pour toi
Et qu’on se serrait fort
En te regardant t’envoler?
Ça aurait l’air de quoi?
Qu’est-ce qu’il nous
restera après?
Qu’est-ce qu’il te
restera après?
Oh! Toi tu resteras après
En moi
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Guillaume Arsenault Bonaventure, Québec
Guillaume Arsenault parcourt les trails et les autoroutes de la chanson depuis plus de quinze ans au volant de son pick-up d’auteur-compositeur-interprète. Les jambes virilement enracinées dans le folk, il assume pleinement son instinct aventurier par ses expérimentations aussi audacieuses qu’harmonieuses. Ses pièces portent la signature d’un artisan inspiré : singulières, équilibrées, exactes. ... more
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